« Ma drogue à moi c’est la musique, la musique live, celle qui se vit, se respire, dans l’intimité et la chaleur d’une salle de concert… » Tels étaient les premiers mots écrits sur ce blog, le 16 octobre 2012.
5 ans et 500 articles plus tard, ces mots sont toujours vrais. Ils le sont même plus que jamais.
Je dis souvent que j’ai ce besoin irrépressible de palpiter. De tout vivre en m’y jetant la tête la première. Que derrière le calme que je m’emploie à cultiver, il y a ce bouillonnement qui rugit en permanence à l’intérieur. Que je ne sais pas faire semblant. Et encore moins faire les choses à moitié.
Certains me disent trop sensible. Trop entière aussi. Et donc beaucoup trop vulnérable. Mais le tiède ne m’intéresse pas. Je préfère vivre les choses pleinement. Avec mon histoire, avec mes outils. En faisant de mon mieux. Quitte à me tromper. Quitte à me ramasser violemment sur le bord du trottoir. Et à recommencer.
Au moins, j’aurai vécu. Pour de vrai. Sans tricher.
De vie, on n’en a qu’une. Et on en a tous expérimenté la fragilité.
Alors oui, j’ai souvent mal. Peut-être plus qu’une autre. Peut-être trop. Mais quand c’est beau, quand c’est bon, quand c’est bien, ça l’est au-delà de tout. Et je n’échangerais ça pour rien au monde.
Je vis les concerts comme je vis le reste de ma vie. Intensément. Ils font partie de ce qui me porte et me fait vibrer. Ils ont cette capacité à faire tomber les barrières. A me transporter. Dans le bruissement des ondes de basse, dans l’étourdissement des saturations de guitares, dans le claquement intense des percussions.
Alors aujourd’hui, pour le 500e article publié sur ce blog, j’ai choisi de partager avec vous un morceau qui prend toujours, pour moi, tout son sens sur scène. Un morceau en forme de symphonie vibrante. Intense et déchirant. Il s’appelle BBF3, il a presque 20 ans, et il est l’oeuvre des célèbres Canadiens de Godspeed You ! Black Emperor.
Je l’aime de tout mon coeur, de toutes les larmes qu’il m’a fait verser à chaque fois que je l’ai entendu en live, et j’espère que vous l’aimerez aussi.
BBF3, « Slow Riot For New Zero Kanada », 1999 – Constellation Records :
Merci à tous de votre fidélité.
Love,
Eglantine / Totoromoon
J’aimerais mettre un +1000 à cet article, mais je ne trouve pas le bouton.
Oh merci Stéphane, tellement touchée ♡
Les 1000 vont vite arriver, avec toujours autant de passion. Bravo à toi, et merci.
Merci Flo ♡
כל הכבוד !
Hi hi hi ! Tohu Vabohu, je ne m’attendais pas à trouver de l’hébreu sur ton site. Je suis allé faire quelques corrections sur la page Wikipedia de l’EP (mais il reste du boulot dessus, sans parler des liens…) https://fr.wikipedia.org/wiki/Slow_Riot_for_New_Zer%C3%B8_Kanada
Et je ne connaissais pas cette piste, merci ! Bravo pour tes 500 premiers et vivement les suivants !
Merci beaucoup Nicolas !
L’empathie est un hommage à la vie et une qualité qui transpire à chaque fois que je lis un article sur ce blog. Oui, c’est une qualité qui a son revers, mais au moins, elle a l’immense avantage de révéler toute son essence au plus profond de l’âme. Merci ! Car ça fait du bien de côtoyer l’authenticité dans un monde qui en manque cruellement. La musique est un canal puissant. C’est agréable de lire des passionnés. Et ce groupe flirte avec l’excellentissime. Pas de tricherie, être soi. Musicalement !!!
Merci du fond du coeur Kam ♡