Plus les années passent, plus je trouve la scène néo-classique internationale riche de nouveautés enthousiasmantes. Et Simon P. Castonguay, alias Tambour, en est de loin l’un de mes représentants préféré. Sound designer et compositeur pour le théâtre, il est depuis plusieurs années un multi-instrumentiste phare de la scène néo-classique montréalaise. Son nouvel EP, « Constellations (ou comment arrêter le temps) », en plus d’être doté d’un nom et d’une pochette magnifiques, est une nouvelle preuve de son talent.
Le temps qui passe, le temps que l’on a, celui que l’on n’a pas, le temps que l’on choisit de prendre, ou celui qu’on ne choisit pas. Le temps de l’attente. Attente de quelque chose. Attente de quelqu’un. Les perceptions que l’on a du monde qui nous entoure, et des étoiles au delà. Telles sont les notions avec lesquels le musicien joue dans « Constellations (ou comment arrêter le temps) ».
Comme sur le très beau morceau Silhouettes (ma chronique à retrouver ici), le piano délicat, les synthétiseurs oniriques et les percussions subtiles de Tambour sont ici entourés du quatuor à cordes Mommies On The Run, et du cor de Pietro Amato, connu pour avoir participé aux albums d’Arcade Fire.
A la faveur de cinq courtes pièces, créées pour être jouées et écoutées comme une seule, l’opus déploie ses harmonies sensibles et paisibles. De l’introspection intime à l’émerveillement. A chacun d’y trouver son chemin. A chacun d’y perdre la notion du temps. Sublime.
« Constellations (ou comment arrêter le temps) » est paru cet été chez Moderna Records.
Pour découvrir le disque :
Tracklist :
- Orion (Mythologies)
- Vela (Lover’s Antlers)
- Ursa Minor (Caroline’s Theme)
- Cassiopée (Mirror Maps)
- Lyra (L’Orage Blanc)
Bandcamp : https://modernarecords.bandcamp.com/album/constellations-ou-comment-arr-ter-le-temps
Facebook : https://www.facebook.com/tambourmusique/
Tambour chez Moderna Records : http://modernarecords.com/tambour/
Eglantine / Totoromoon
Je l’avais déjà repéré celui-là, une vraie merveille.
On est d’accord, contente que tu l’aimes autant que moi !