Totoromoon’s Top 2019

Des rêves par-delà les nuages, des sourires par milliers, de la douceur à foison, et de la musique dans le coeur, c’est ce que je souhaite à chacune et chacun de vous pour cette nouvelle année.

Merci d’avoir été aussi nombreux à me témoigner votre soutien et votre affection lors de la période sombre qui a clos mon année. Je suis reconnaissante d’avoir des lecteurs dont la fidélité, la bienveillance et la gentillesse n’ont pas de prix pour moi et me donnent foi dans le monde souvent dur et parfois fou qui est le nôtre. J’ai hâte de partager cette nouvelle année avec vous tous.

Cette année, comme l’année dernière, j’ai choisi de ne réaliser qu’un seul top musical, mêlant tous les genres à l’honneur chez Totoromoon… post-rock, post-metal, néo-classique, dream pop, shoegaze et folk. 20 albums et 10 EP choisis parmi les nombreuses beautés musicales qui ont fait mon année 2019. N’hésitez pas à me faire part de celles qui ont fait la vôtre.

Très belle année 2020 à vous,

Eglantine

… … …

Les albums :

1. ALBUM DE L’ANNÉE : A Swarm Of The Sun « The Woods » – Suède, post-rock (ma chronique ici) ♥
J’aime la musique qui, par la grâce de compositions expressives et habitées, sait peindre des atmosphères. J’aime la musique qui, le temps de quelques mesures, transporte ailleurs. Loin. Celle qui fait oublier les lieux et les objets. Qui captive. Qui bouleverse. La musique de A Swarm Of The Sun, à son apogée dans « The Woods », est de celles-là. Par la force de ses pièces patiemment et méticuleusement construites, elle envoûte, transporte, ébranle. Doucement. Lentement. Sûrement. « The Woods » est le quatrième album du duo suédois. Il est de ces albums à la fois sombres et sensibles, qui vous saisissent. Qui vous empoignent. Qui vous emportent avec eux, au creux d’une atmosphère brumeuse, épaisse et singulière. Superbe.

2. Louis Jucker « Kråkeslottet » – Suisse, folk (ma chronique ici)
« Kråkeslottet », le « château du corbeau », est le 600e article que j’écrivais cette année sur ce blog. Du souffle du vent au froissement d’une bobine qui se déroule, du piano à la cithare, de la machine à écrire à la guitare, il est un album qui semble vouloir à la fois se détacher du temps et le capturer l’espace d’un instant. Triste et lumineux, à fleur de peau, perpétuellement au bord de la rupture, il est venu résonner en moi à m’en faire peur. Et j’espère que vous l’aimerez autant que je l’aime.

3. Glacier « No Light Ever » – Etats-Unis, post-rock / post-metal (ma chronique ici)
Force écrasante et implacable, telle est la musique de Glacier. Depuis 2012, le quintet de Boston se passionne pour les sons lourds et graves, et crée des compositions en forme de vagues venant se fendre de toute leur force sur des rivages escarpés. « No Light Ever » se déploie ainsi dans la droite ligne de son prédécesseur. Noir, intense, il est lui aussi une parfaite catharsis. Bien plus encore, il prouve que la musique sans parole peut être forte d’un sens du drame inégalé. Aussi superbe que saisissant.

4. Haythem Mahbouli « Catching Moments In Time » – Tunisie / Canada, néo-classique (ma chronique ici)
« Catching Moments In Time », du compositeur tunisien Haythem Mahbouli, est paru au printemps chez Schole Records. En plus d’être sublime de beauté, il porte un titre absolument parfait. En ces jours de caps et de bilans. En ces jours où l’on voudrait ralentir le temps. Et saisir, au mieux, l’instant. L’album prend le contrepieds des tendances actuelles de la musique classique post-moderne. Son point de départ n’est pas la composition autour d’un instrument particulier, mais le mariage harmonieux de tous. Cordes enregistrées avec l’orchestre philharmonique de Prague, piano, voix et textures électroniques se mêlent ici sans jamais s’étouffer, dans des compositions aux arrangements soignés et au pouvoir évocateur à nul autre pareil. Mon coup de coeur néo-classique de l’année.

5. Mono « Nowhere Now Here » – Japon, post-rock (ma chronique ici)
De l’obscurité à la lumière, de l’angoisse à l’espoir, de l’Enfer au Paradis, chez Mono, il semble toujours n’y avoir que quelques pas. Ces pas, le groupe les met encore une fois merveilleusement en musique dans « Nowhere Now Here ». Plus classique et moins noise que son prédécesseur, mais une fois de plus magistralement produit par le talentueux Steve Albini, ce nouvel opus continue de déployer ce que Mono sait faire de mieux. Des orchestrations riches et élégantes, des constructions mélodiques expressives et soignées, des rythmes saisissants et des raz-de-marées de fièvre et de poésie, le tout porté par une exécution maîtrisée à la perfection.

6. Blankenberge « More » – Russie, shoegaze (ma chronique ici)
Par les bons soins des Russes de Blankenberge, le shoegaze était de retour cette année chez Totoromoon. Pour mon plus grand bonheur et celui de mes tympans. « More » est le deuxième album du groupe. Paru tout juste un an et demi après l’enchanteur « Radiogaze », « More » s’inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur. Toujours envoûtantes, les ondes brumeuses de guitares saturées et de voix lointaines viennent envelopper l’auditeur, le perdant au coeur d’un voyage dont la destination restera pour toujours une énigme. Onirique et savoureux à souhait.

7. Her Name Is Calla « Animal Choir » – Angleterre, post-rock / pop (ma chronique ici)
Depuis bientôt 15 ans, Her Name Is Calla oeuvre à distiller du lyrisme dans la pop, et de la pop dans le post-rock. Le groupe anglais aime brouiller les pistes et mêler les genres, et il le fait avec un talent remarquable, et une merveilleuse poésie. Mais juste avant la sortie d’ « Animal Choir », son dernier album, Her Name Is Calla a annoncé qu’il mettait un terme à son aventure musicale. Tristesse. Sur ce dernier opus, le groupe prend soin de déployer des ambiances où la mélancolie vient subtilement poser son voile sur la joie première. Les voix, omniprésentes, indiquent le chemin à suivre. Douces par endroits, fortes à d’autres, toujours romantiques. Et toujours émouvantes, elles font brillamment tendre l’intime vers l’universel. Sublime.

8. Quentin Sauvé « Whatever It Takes » – France, folk (ma chronique ici)
A première vue, Quentin Sauvé et moi n’avions rien en commun. Artiste de la scène post-hardcore officiant chez Birds In Row, As We Draw ou encore The Brutal Deceiver, partageant régulièrement la scène avec Converge et Neurosis, le jeune Lavallois évoluait dans un monde très éloigné de mes douceurs musicales de prédilection. Pourtant, en 2011, il s’était déjà échappé avec un projet folk plus personnel, du nom de Throw Me Off The Bridge, projet cependant passé à côté de moi puisqu’il continuait à faire les premières parties de groupes que je prenais soin de tenir éloignés de mes tympans sensibles. Et puis, récemment, Quentin Sauvé est arrivé dans mon monde. Avec un nouveau projet à son nom. Comme une mise à nu. Et il m’a littéralement bouleversée.

9. Tom Adams « Particles » – Allemagne, néo-classique (ma chronique ici)
Tom Adams explique que toutes les parties de piano, mais aussi les synthétiseurs, percussions, enregistrements vocaux et arrangements électroniques de « Particles » ont été capturés en une seule prise, avec toutes les imperfections laissées en place. En plus de sa délicatesse première, il est ainsi quelque chose d’authentique, sensible et spontané qui rayonne dans cet album, le rendant immédiatement irrésistible. Derrière un sens de l’exploration naïf des mélodies et des textures, « Particles » recèle un charme singulier. Les arrangements électroniques se fondent ici dans les sonorités organiques du piano, les magnifiant au lieu de les dénaturer ou de les étouffer. Tout au long des dix pièces qui le composent, l’album déploie une ingéniosité de notes virevoltantes et de nappes délicates. Chacune semble être née sous les doigts ou dans la voix du musicien pour prendre librement son envol. En légèreté. En grâce et en beauté.

10. Hors Sujet « Avec la distance » – France, post-rock / ambient (ma chronique ici)
Après plusieurs EP arrivés en tête de mes tops des années précédentes, Hors Sujet était de retour cette année avec un nouvel album. Entre calme apparent et tension sourde, à la faveur des beaux entrelacs de paysages sonores dont Hors Sujet a le secret, le musicien pousse ici encore plus loin le travail d’expérimentations de nouvelles textures et de nouveaux matériels. A la recherche d’un son inédit, créé à partir de field recording, de cassettes audios, de guitares, de synthétiseurs et d’instruments inédits, tous inventés par lui. Sombre, libre et habitée, telle est la musique de Hors Sujet. Et « Avec la distance » en est une nouvelle fulgurance sensible et parfaite de beauté.

11. Oiseaux-Tempête « From Somewhere Invisible » – France, post-rock / expérimental (ma chronique ici)
J’avais quitté Oiseaux-Tempête après son premier album. Fascinée par « Oiseaux-Tempête » premier du nom et les concerts qui avaient accompagné sa sortie, je l’avais beaucoup moins été par les albums suivants. Et puis, il y a quelques mois, arrivait dans ma boîte à lettres « From Somewhere Invisible », quatrième album studio du groupe. Peut-être était-ce le moment de cette soirée où mon esprit cherchait à épancher une mélancolie trop prégnante ? Peut-être était-ce le contexte de ma vie trouble et troublée à cet instant ? Mais la première écoute de « From Somewhere Invisible », ce soir-là, m’a saisie aux entrailles. Ravissement sombre et parfait, elle a mis en mots et en notes l’état ineffable dans lequel je me trouvais, à ce moment précis.

12. Pray For Sound « Waves » – Etats-Unis, post-rock (ma chronique ici)
L’année dernière, je recevais dans ma boîte à lettres « Waiting Room », troisième album de Pray For Sound. Un opus instrumental en forme de renouveau, tout en douceur, en dépouillement et en délicatesse. Apaisement tendre et parfait au coeur de l’été. Cet hiver, le quatuor mené par Bruce Malley est de retour avec « Waves ». Un opus plus contrasté, oscillant entre délicatesse éthérée et rythmes délicieusement enlevés. Bijou de lumière parfait pour cette fin d’année.

13. Hugar « Varða » – Islande, néo-classique (ma chronique ici)
Y a-t-il quelque secret qui fasse de l’Islande une terre à l’origine de tant d’inspirations ? C’est de cette île aux paysages spectaculaires qu’est originaire Hugar, jeune duo qui a su emprunter le meilleur de ses talentueux compatriotes pour créer des compositions de toute beauté. Après un premier album prometteur et des collaborations remarquées avec Björk, Johann Johannson, mais aussi Ólafur Arnalds et Sigur Rós, Hugar a donné le jour cet été à « Varða », nouveau bijou de douceur nocturne et éthérée.

14. Julien Marchal « INSIGHT IV » – France, néo-classique (ma chronique ici)
C’est sans doute avec le plus bel album qu’il ait jamais composé que le talentueux pianiste bordelais Julien Marchal clôt sa série « INSIGHT ». « INSIGHT IV », quatrième album d’une série entamée en 2015, se fait le digne successeur des trois beaux opus qui l’ont précédé, mais atteint des sommets d’élégance et de raffinement inégalés. Superbe.

15. Codes In The Clouds « Codes In The Clouds » – Angleterre, post-rock (ma chronique ici)
Il est des disques dont la maturation est si longue que l’on désespère de savoir s’ils verront le jour… un jour. Le troisième album des Anglais de Codes In The Clouds est de ceux-là. Ecrit puis enregistré entre 2012 et 2015, il aura fallu patienter plus de trois années supplémentaires pour le voir paraître chez Hobbledehoy Records. Mais il est la preuve que prendre le temps de laisser mûrir les choses n’est jamais vain. Que la patience a toujours du bon. Car il est un enchantement à savourer. Doucement.

16. Melatonine « Stances » – France, post-rock / expérimental (ma chronique ici)
Au commencement des années 2000, naissait Melatonine. On le dit post-rock, math rock, noise, expérimental, mais le trio messin aime surtout s’affranchir des étiquettes. Après douze ans de silence, Melatonine est de retour avec « Stances », un album plus électrique, hypnotique et libre que jamais, fort d’élégantes fulgurances et de fascinantes énergies.

17. Sing Sinck, Sing « Are Sing Sinck, Sing » – Canada, post-rock / expérimental (ma chronique ici)
Depuis toujours, et sans qu’il me soit vraiment possible d’expliquer pourquoi, les projets menés par Efrim Manuel Menuck me bouleversent. Qu’il s’agisse de son engagement à la tête des mythiques Godspeed You! Black Emperor ou des émouvants Silver Mt Zion, de ses projets en solitaire ou du récent Sing Sinck, Sing, l’artiste montréalais n’en finit jamais de me subjuguer. De cette musique, à la fois libre et engagée, présente et absente au monde. De cette voix, à la fois juste et fausse, magnétique et déchirante. De ce vent de révolte, soufflé sans relâche sur la scène musicale internationale.

18. Lost In Kiev « Persona » – France, post-rock (ma chronique ici)
Trois ans après le ténébreux « Nuit Noire », les post-rockeurs français de Lost In Kiev sont de retour avec un troisième album. « Persona » marque un tournant dans la discographie du groupe. Plus cinématographique encore que ses prédécesseurs, plus électronique, plus accessible sans pour autant manquer d’ambition, il est une audace remarquable et réussie. Un très bel album à découvrir.

19. GrimLake « Memories » – France, post-rock (ma chronique ici)
Du haut de ses sept titres, « Memories » reprend les ingrédients du précédent album de GrimLake et les enrichit d’une nouvelle épaisseur. Plus incisifs, plus rythmés, les morceaux se répondent harmonieusement, au fil de l’enchevêtrement des nappes de claviers, de guitares et de batterie. Le travail sur des mélodies à la fois accrocheuses et ciselées est toujours prégnant, mais les textures se parent ici d’une nouvelle beauté. Plus intense et plus saisissante que jamais.

20. Hania Rani « Esja » – Pologne / Allemagne, néo-classique (ma chronique ici)
Hania Rani partage sa vie entre Varsovie et Berlin. Après de nombreuses et prestigieuses collaborations, la jeune artiste a donné le jour il y a quelques mois à son premier album de piano solo. Un album personnel et épuré, dans lequel elle confie se livrer tout entière. C’est avec lui que sa musique est entrée dans ma vie. Ses notes de piano délicates, sans aucun artifice, mues simplement d’une éblouissante sensibilité, m’ont accompagnée le longs des jours sombres et des nuits tristes, et m’ont aidée mieux qu’aucunes autres à retrouver le chemin de la lumière.

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Les EP :

1. EP DE L’ANNÉE : 5oclockinthemorning « Relief » – France, post-rock (ma chronique ici) ♥
Après de longues années de silence, la première formation de post-rock parisien à avoir fait chavirer mon coeur est de retour. Entre 5oclockinthemorning et moi, l’histoire remonte à l’année 2006, alors que le groupe venait tout juste de se former, qu’il composait ses premiers morceaux et donnait ses premiers concerts. 5oclockinthemorning fait partie de ces groupes qui ont oeuvré à faire de moi l’amoureuse de post-rock que je suis aujourd’hui. De la beauté d’un son qui parle sans paroles. De l’intensité d’émotions brutes et authentiques, entre force sauvage et délicatesse infinie. Au début de cette année, 5oclockinthemorning a donné le jour à un nouvel EP. « Relief » est de ces petits disques qui ont déjà tout d’un grand, et qui ne me font pas regretter d’avoir attendu si longtemps le retour d’un groupe qui a marqué mes souvenirs.

2. Elephant & Centipede « Lungs » – France, post-rock (ma chronique ici)
« A weird trip between hope and rage », ainsi se décrit Elephant & Centipede sur son Bandcamp. Peut-être est-ce pour ça que sa musique s’est immédiatement accrochée à mes tympans. Car d’espoir et de rage, c’est ainsi que j’ai l’impression qu’a toujours été faite ma vie. D’aussi loin que remontent mes souvenirs. Quoi que je fasse, j’ai cette sensation inexorable que de la lumière, il faut toujours payer le prix. Lutter contre l’injustice. S’épuiser chaque jour en batailles sans fin. Tomber. Se relever. Ravaler ses déceptions et balayer ses chagrins. S’entêter à vouloir avancer et rêver, la peur au ventre et le désir à l’âme, en vivant tout à fond. Dans l’espoir et la rage. Et tant pis pour les bleus au coeur ramassés au passage. Elephant & Centipede, jeune quatuor français formé en 2015, a donné le jour cette année à son deuxième EP, « Lungs ». Quatre titre pour 25 minutes en forme de souffle de vie saisissant, sortis tout droit de poitrines au bord de l’étouffement. Parfait.

3. Tambour « Constellations (ou comment arrêter le temps) » – Québec, néo-classique (ma chronique ici)
Plus les années passent, plus je trouve la scène néo-classique internationale riche de nouveautés enthousiasmantes. Et Simon P. Castonguay, alias Tambour, en est de loin l’un de mes représentants préféré. Sound designer et compositeur pour le théâtre, il est depuis plusieurs années un multi-instrumentiste phare de la scène néo-classique montréalaise. Son nouvel EP, « Constellations (ou comment arrêter le temps) », en plus d’être doté d’un nom et d’une pochette magnifiques, est une nouvelle preuve de son talent.

4. Féroces « Paul » – France, post-rock (ma chronique ici)
Pour célébrer les 7 ans de Totoromoon, j’ai choisi de partager avec vous l’un des groupes dont les créations m’ont le plus touchée ces dernières années. De ces rencontres que le blog m’a permis de réaliser, et qui marquent à jamais. Il est un trio né à Besançon, il s’appelle Féroces. Il vient de s’éteindre après avoir vécu quelques belles années, mais laissera derrière lui les traces tenaces de ses compositions incisives, émouvantes et engagées.

5. Daigo Hanada « Ouka » – Japon, néo-classique (ma chronique ici)
Durant l’hiver 2017, je vous parlais de « Ichiru », premier album de Daigo Hanada. Cet été, le compositeur japonais est de retour avec un nouvel EP. « Ouka » dévoile sept compositions intimes et raffinées, où les feutres du piano sont rois. En simplicité, en délicatesse et en beauté, un très bel opus à découvrir.

6. Des Astres « Traxx » – France, post-rock (ma chronique ici)
Après un premier opus paru l’année dernière, Des Astres, jeune quatuor basé à Bordeaux, a donné le jour début janvier à son deuxième EP. Du haut de ses trois titres, « Traxx » propose 18 minutes d’un post-rock éthéré et lumineux, aux reliefs savoureux à souhait.

7. Akira Kosemura « In Moonlight » – Japon, néo-classique (ma chronique ici)
Pour célébrer le Piano Day, j’ai choisi l’événement qui a cette année le plus immédiatement touché mon coeur. Celui de la sortie d’un nouvel opus composé spécialement pour cette journée, en forme d’ode au piano mais aussi d’ode à la femme, par un compositeur que j’aime particulièrement. Voici « In Moonlight », délicieux petit EP de quatre pièces renversantes de beauté, par le talentueux artiste japonais Akira Kosemura. J’espère que vous l’aimerez dès les premières notes, comme je l’ai aimé.

8. When Waves Collide « EP I » – France, post-rock (ma chronique ici)
Jeune formation post-rock parisienne, When Waves Collide a donné le jour cet automne à son premier EP. Sobrement intitulé « EP I », ce petit opus dévoile trois titres instrumentaux concis, sobres et efficaces, à découvrir.

9. At Ho(m)me « The Truth About Human Beings » – France, post-rock
Nouvel EP des jeunes Français de At Ho(m)me, masterisé par Magnus Lindberg, « The Truth About Human Beings » est paru cet été. Un petit disque de rock instrumental énergique et réussi, à savourer sans modération.

10. Under Old Trees « No Mist In This Place » – France, post-rock
Trio né à Besançon, Under Old Trees aime Mogwai, Red Sparowes et Explosions In The sky. Il a donné le jour cette année à son deuxième EP. Un opus de post-rock sans paroles, vif et contrasté.

Encore une très belle année 2020 à chacune et chacun de vous.

Love,

Eglantine / Totoromoon

 

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