Rien de tel qu’un petit album de math rock léger et rythmé à souhait pour se remettre de la joie sur le visage et de la chaleur dans le coeur. Et « Bilal », premier album du groupe du même nom, aussi vitaminé que le laisse à penser sa pochette d’un jaune ensoleillé, est parfait pour ça.
Bilal est né à Lyon, à l’automne 2014. De duo, il s’est rapidement fait quatuor, et a développé avec soin, sur scène et pendant plusieurs années, son amour des constructions complexes et des rythmiques asymétriques et débridées. De ce travail patiemment élaboré dans la durée est né « Bilal », premier du nom. Six titres où un math rock léger comme une plume, égayé ça et là de choeurs rieurs, rencontre un post-rock fait de claviers chaleureux et de montées en décibels endiablées.
De I. (Fièvre) à V. (Souffre), guitares, basse, claviers, batterie et percussions exotiques s’entrechoquent à bonheur, dans des sections habitées tantôt d’une fine retenue, tantôt d’une fougueuse frénésie. A ces cinq courtes pièces succède la longue VI. (22h22), à la construction progressive méticuleusement élaborée, ornée d’une touche de violoncelle subtilement intégrée à l’ensemble. Belle conclusion du joli petit opus d’un groupe prometteur.
« Bilal » est paru en janvier aux formats numérique et CD via Araki Records, Atypeek Music, Decagon et Winslow Records.
Pour découvrir l’album :
Tracklist :
- I. (Fièvre)
- II. (Zeste)
- III. (520 Térahertz)
- IV. (Pépite)
- V. (Souffre)
- VI. (22h22)
Bandcamp : https://arakirecords.bandcamp.com/album/bilal
Facebook : https://www.facebook.com/moicestbilal/
Eglantine / Totoromoon