Ecrite et composée en 1950 par James Shelton, Lilac Wine fait partie de ces chansons reprises de nombreuses fois. Mais s’il est une interprétation qui n’en a jamais fini de m’enchanter, c’est celle du talentueux Jeff Buckley. Magnifique réminiscence amoureuse, et parfaite douceur de ce début d’été.
A écouter Lilac Wine (« Grace », 1994) :
I lost myself on a cool damp night
I gave myself in that misty light
Was hypnotized by a strange delight
Under a lilac tree
I gave myself in that misty light
Was hypnotized by a strange delight
Under a lilac tree
I made wine from the lilac tree
Put my heart in its recipe
It makes me see what I want to see
And be what I want to be
Put my heart in its recipe
It makes me see what I want to see
And be what I want to be
When I think more than I want to think
I do things I never should do
I drink much more that I ought to drink
Because it brings me back you
I do things I never should do
I drink much more that I ought to drink
Because it brings me back you
Lilac wine is sweet and heady, like my love
Lilac wine, I feel unsteady, like my love
Listen to me, I cannot see clearly
Isn’t that she, coming to me nearly here?
Lilac wine, I feel unsteady, like my love
Listen to me, I cannot see clearly
Isn’t that she, coming to me nearly here?
Lilac wine is sweet and heady where’s my love?
Lilac wine, I feel unsteady, where’s my love?
Listen to me, why is everything so hazy?
Isn’t that she, or am I just going crazy, dear?
Lilac wine, I feel unsteady, where’s my love?
Listen to me, why is everything so hazy?
Isn’t that she, or am I just going crazy, dear?
Lilac wine, I feel unready for my love
Feel unready for my love
Feel unready for my love
Eglantine / Totoromoon
je plussoie
😍
Jeff Buckley… C’est chouette de tomber sur son nom en passant sur ton blog, ça fait si longtemps que je n’ai pas écouté son seul et unique album (fini) que je l’avais presque oublié. Et comment oublier Grace… ?
J’ai appris un jour que Thom Yorke avait trouvé le chant de Fake Plastic Trees après avoir vu Jeff en concert. J’ai eu la chance une fois d’échanger quelque mots avec Stef Kamil Carlens (dEUS, Zita Swoon) qui avait été bouleversé lui aussi après l’avoir écouté dans un bar, un soir où il jouait seul avec une bière et sa guitare. Rien que le souvenir de lui parlant de Jeff… Si lointain et si proche, ce morceau de discussion en t-shirt en plein hiver sur un trottoir à pas d’heure, à fumer clope sur clope, dans ce no man’s land temporel qui suit le moment où tout le monde est parti après un concert… Je n’ai jamais vu Buckley en concert, mais en écoutant ce mec, je l’avais presque sous les yeux.
Et je repense enfin à ce jour, à cette heure, à cette lumière et à cet endroit précis où cette fille du lycée vient m’annoncer que le chanteur dont elle m’a prêté l’album quelques jours auparavant, eh bien… Il vient de se noyer. Elle pleure. Le soir même, je mets le cd en question dans la platine. Et voilà, tout s’est gravé depuis. Jusqu’au temps qu’il faisait et au prénom de cette fille. Jeff Buckley…. Grace… Il y a peu d’albums qui portent si bien leur nom.
Merci pour cette balade en amnésie.