
Il ne vous faudra que onze minutes devant vous pour plonger dans les trois petites pièces singulières de « The Practice of Suffering » du compositeur et multi-instrumentiste londonien Ben Moore alias BPMoore. Onze minutes pour s’y plonger. L’éternité pour continuer de s’en émerveiller.
Trois pièces évoquant sans paroles la question de la souffrance psychologique avec talent. Ici, le musicien réfléchit au combat mental auquel il faut faire face lorsque l’on est au plus bas. A ce gouffre noir irrésistible qui avale. Qui étouffe de manière incontrôlable. Et qui semble s’étirer sans fin, annihilant la lumière, l’espoir et l’horizon. Il y réfléchit puis le met en musique pour lui donner une forme, pour le partager, et pour parler de ce que l’on ressent quand on en sort enfin. Il dit vouloir, d’une certaine manière, aider à donner un sens au monde.
Pour ce faire, il s’associe avec deux autres compositeurs et musiciens, Jameson Nathan Jones et Maciej Sadowski. De cette association naissent ces trois pièces originales et sensibles. Elles sont faites de multiples instruments : du piano aux percussions en passant par les synthétiseurs, la guitare et un orchestre à cordes fait de deux violons, d’un alto, d’un violoncelle et d’une contrebasse. Elles surprennent autant qu’elles enchantent. S’attachant immédiatement à l’âme. Faisant s’ancrer dans le présent autant que se tourner vers l’avenir. Evoquant le désespoir plombant autant que l’espoir retrouvé avec virtuosité, et en beauté.
« Le bonheur, lorsqu’il est ressenti, est toujours meilleur lorsqu’il est partagé avec les autres », écrit Ben Moore. Et on ne peut qu’être d’accord avec lui.
« The Practice of Suffering » est disponible depuis le 26 août au format numérique via Bigo & Twigetti.
Pour découvrir l’EP :
Tracklist :
- The Ten Percent
- Dear Mother, Father, Brother & Golo
- The Morning After
Bandcamp : https://bpmoore.bandcamp.com/
Facebook : https://www.facebook.com/bpmooremusic
Instagram : https://www.instagram.com/bpmoore_/
Eglantine / Totoromoon