Mon Premier Roman

Mon premier roman s’intitule « Invisible violence ». Il est paru le 20 juin 2013 aux Editions Les 2 Encres.

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« J’aimerai quiconque entendra que je crie. » (Marguerite Duras)

Ma mère a épousé son psy et me voici.
Ou, plutôt, mon père a épousé sa patiente et me voici.
Ce sera ça l’histoire.

Une histoire qui pourra sembler banale. Ordinaire.

D’une à qui on n’a rien demandé. D’une qui s’interroge trop. D’une qui souffre et qui se tait. D’une qui a appris à aimer la vie, malgré les nœuds dans la tête et les bâtons dans les roues.

Mais derrière le banal, il y a l’innommable. Le monstre que l’on ne peut pas montrer. La vérité invisible et indicible.

Dans cette histoire, il n’y aura pas d’explosions, pas de spectaculaire. Pas de sang, pas d’héroïne extraordinaire.

Parce que je ne suis pas une gladiatrice. Je ne suis pas une extravertie virulente et rebelle. Je ne le suis pas, et on ne m’a de toute façon pas autorisée à l’être. Je suis de celles qui cherchent toujours à arrondir les angles. De celles qui veulent par tous les moyens éviter le conflit. De celles qui s’efforcent de demeurer toujours douces et calmes. De celles qui écoutent, concilient et réconcilient. Je suis de celles-là, même quand la tempête rugit dans tout mon corps.

Parce que mon cri a toujours été intérieur. Une petite fille modèle ne peut pas crier. C’est inconvenant. Manquerait plus que ça. Que diraient les gens ?

Je suis une discrète qui bouillonne à l’intérieur. Et à l’intérieur seulement.

… … …

Ce roman nous invite à suivre un regard, celui d’une enfant née de l’union d’un psychiatre et de l’une de ses patientes, enfant à la fois témoin et victime de violence psychologique au sein d’une famille extérieurement normale. Ce regard d’enfant, puis d’adolescente, est parfois étayé par celui de la jeune adulte, parfois laissé à sa naïveté première et à l’étrangeté du monde sur lequel il se pose.

Inspiré de faits réels, forts et déstabilisants, mais racontés avec pudeur, ce texte intime résonne de façon universelle, car il porte sur un sujet à la fois actuel et intemporel, au travers de ce cri silencieux d’enfant broyée par les enjeux inextricables d’une situation de violence invisible et de harcèlement moral.

Si vous souhaitez feuilleter les premières pages du livre, vous pouvez le faire par ici.

… … …

Ils parlent d’ « Invisible violence » :

… … …

« Invisible violence » a fait partie des romans sélectionnés pour le Prix du Premier roman de Draveil 2014.

Pour vous le procurer, merci de me contacter directement (totoromoon@gmail.com).

Merci à toutes et à tous du fond du coeur pour vos lectures,

Eglantine

Séance de dédicaces au Salon des Editeurs Indépendants - 17/11/2013
Séance de dédicaces au Salon des Editeurs Indépendants – 17/11/2013
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10 réflexions sur “Mon Premier Roman

  1. Invisible violence

    Ouvrez la cage aux oiseaux..!
    On voudrait regarder le narrateur s’envoler, on souffre avec lui, on pousse, on souffle, on espère, on y croit.. et il se fait rattraper par ses liens invisibles jusqu’à l’issue qui semble inexorable.
    C’est beau, tout en sensibilité, écriture vivante, percutante, un grand art des fins de chapitre, un style personnel qui appelle bien d’autres histoires..
    Invitation vers la liberté

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