INVISIBLE VIOLENCE a 5 ans

Aujourd’hui, c’est dimanche.

C’est « le » dimanche.

Ce dimanche de l’année que je déteste le plus.

Celui qui me rappelle que j’ai un père. Alors que je préférerai l’oublier.

Oublier ce cadavre invisible qu’il a voulu faire de nous. Et qu’on a encore, parfois, l’impression d’être.

Oublier les années de terreur. Les menaces et la peur quotidiennes. Les allusions perverses. Le dénigrement permanent. La provocation. Les remarques acerbes. Le rejet dans l’indifférence. Le conditionnement négatif.

« C’est comme s’il y avait une braise. Et comme si un feu couvait sous cette braise. On a beau marcher sur la pointe des pieds, on se brûle quand même. Le monstre est tapi dans l’ombre, et on est seuls à le voir. »

Hasards du calendrier, mon premier roman, « Invisible violence », fête ses 5 ans.

Roman autobiographique et roman d’apprentissage, il parle d’un père. Il parle du regard d’une enfant. Il parle de l’étrangeté du monde dans lequel elle grandit. De maltraitance invisible. De harcèlement moral. D’impossible construction de soi. Mais il le fait sans rancœur, sans esprit de revanche. La seule revanche qu’il met en œuvre, c’est celle à prendre sur la vie : de la violence souterraine et silencieuse quotidienne au choix de vivre. De vivre enfin. De vivre vraiment.

De l’invisible violence à l’invincible espoir.

Pour en lire les premières pages, c’est ici.

La maison d’édition qui l’a publié a fermé, mais il m’en reste une cinquantaine d’exemplaires à la maison. Si vous souhaitez vous le procurer ou l’offrir, vous pouvez m’envoyer un mail ici : totoromoon@gmail.com

Et si vous avez dans votre entourage des personnes victimes de violences psychologiques que vous voudriez orienter vers des associations spécialisées, n’hésitez pas à me contacter, je serai heureuse de les aider.

Merci à tous du fond du coeur pour vos lectures et partages,

Eglantine / Totoromoon

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2 réflexions sur “INVISIBLE VIOLENCE a 5 ans

  1. Toujours aussi poignante ta façon de décrire ce calvaire et l’émotion qui s’en dégage. Je suis éducateur sportif dans un établissement spécialisé où je côtoie des gamins abîmés par la vie et qui, pour la plupart, sont avant tout victimes de leurs bourreaux (des parents, des oncles, des tantes et j’en passe). Quand l’innocence se retrouve parfois sur le banc des accusés, quel courage de se mettre a nue et évoquer cette expérience. Je vais prochainement parler de ton livre, il mériterait sans doute de figurer dans l’une de nos bibliothèques et, qui sait, offrir des pistes de réflexion. Bien à toi ! K.

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