
Il est parfois des morceaux dont la découverte m’obsède. Je les écoute une fois. Puis j’ai envie de les réécouter immédiatement. Dix fois. Puis vingt. Puis cinquante. Je n’arrive plus à m’arrêter. Ce genre de pratique m’a parfois valu les foudres de mon entourage. Mais je ne peux rien y faire. C’est plus fort que moi. J’ai besoin de m’abreuver de certains morceaux jusqu’à la moëlle. De les dévorer à n’en plus finir.
Ces morceaux, ce sont ceux dont la découverte me bouleverse. Ceux qui viennent s’accrocher à moi dès la première écoute. Ceux que je trouve instantanément et irrésistiblement fantastiques, avec ce je-ne-sais-quoi relevant du pur génie. Echos, comme d’ailleurs presque tout le fabuleux premier album des regrettés Toulousains de Kid Wise, dont il est extrait, est de ceux-là.
Il sera le dernier morceau de la rubrique « Douceur du mois », que j’ai décidé d’arrêter pour l’été pour, peut-être, lui donner une nouvelle forme à la rentrée. Et j’espère qu’il vous obsèdera autant que moi.
A écouter, Echos (« L’Innocence » – 2015) :
… Il suffit d’un peu de solitude pour que nous tombions dans une rêverie qui rejoint les songes de la nuit.
Eglantine / Totoromoon